The Fall TEST
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
The Fall TEST

 BASE TEST suite à un bug
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  

Le forum vient de faire peau neuve ! N'hésitez pas à venir donner votre avis, et changez vos avatars pour du 250*350 !

Hanne Andersen vient de passer modératrice ! On lui dit tous gg pour sa promotion parmi les staff o/
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

 

 0100101100101110011010010110111001100111

Aller en bas 
AuteurMessage
Nolween Pratt

Nolween Pratt


Messages : 4
Point Rp : 13

0100101100101110011010010110111001100111  Empty
MessageSujet: 0100101100101110011010010110111001100111    0100101100101110011010010110111001100111  EmptyMar 5 Fév - 21:53


Nolween Pratt

Why don't you let me go ?
Do I threaten all your plans I'm insignificant
Please tell them...


Nom complet : Nolween Cassandra Pratt / Lizzie Holmes
Surnom(s) : Nol, K.ing, Paris
Genre : Féminin
Espèce : Humaine
Age : Vingt ans
Date de Naissance : 7 août 1998
Lieu de Naissance : Houston, Texas
Nationnalité(s) : Américaine (Anglaise sur ses faux papiers)
Langue(s) connue(s) : Anglais, langage binaire.
Religion : Aucune
Groupe : Life
Occupation/métier/études : Hacker travaillant pour le parti anarchiste de Libération du Royaume Uni
Habitation : Un appartement un peu sombre et exigüe, au-dessus d’un bar à Camden.

Capacités

Capacités :
- Génie de l’informatique, capable de craquer la plupart des pare-feu actuels.

Armes :
- Un fusil d’assaut rangé dans son placard, pour quand Berlin lui rend visite.
- Une bombe au poivre toujours dans son sac.
- Une bibliothèque de données sensibles auprès de gens divers, au cas où elle devrait avoir recourt au chantage.
- Quelques codes d’armements d’une dizaine de petits pays pas très démocratiques.

Relations

Matias Pratt|, grand frère. – Il est mort Matias, ça fait un bout de temps désormais, presque cinq ans en fait. Il a été fusillé par un autre de ces fous malheureux qui polluent les USA, un gamin qui s’est pointé au lycée avec une arme à feu et la haine au bout des lèvres.

Louisa Lynch, mère – Elle est partie il y a longtemps pour épouser un autre homme et refaire sa vie, laissant son ex compagnon et ses deux gamins en bas âge dans cette région qui pue la boue. Elle vie à New York ou Chicago maintenant, c’est vrai qu’elle l’a cherché au départ, mais d’un autre côté elle n’a jamais eu la chance d’appeler cette femme « maman ».

Steve Pratt, père – Son père un peu bourru, surtout depuis que Matias est mort et les a laissé tous les deux dans cette grande maison qui pue l’absence. Un fonctionnaire à la vie morose, aux passions inintéressantes, qui ne marquera personne.

Berlin (Franz), collègue, premier employeur – La première personne pour qui elle ait vraiment travaillé, en dehors de petits contacts ponctuels. C’est grâce à lui qu’elle est partie du Texas, même si peut-être qu’au fond elle n’aurait jamais dû. Il est fou, Berlin, il est dangereux aussi, mais au moins elle en est consciente et elle a apprit à se protéger de lui depuis le temps.

Emil Laine, collègue – Ils ont été en collocation pendant un temps, avant qu’elle ne le mette dehors. Emil, il est presque plus fou que Franz, mais lui sait le masquer. Elle ne le déteste pas viscéralement, mais il n’a de cesse de l’embêter et de la taquiner. Tout ça parce qu’elle a craqué sur lui au départ…

Alistair Adhams, patron – C’est lui qui l’a aidée à faire la procédure d’émancipation pour finalement l’engager, comme « responsable de la sécurité informatique », officiellement. Elle n’arrive pas à le cerner et elle sait qu’il ne tourne pas forcément plus rond que les autres, mais elle le respecte, cet homme, car c’est le seul à lui avoir offert un peu de stabilité.

Chimène, connaissance – Une femme qui traine toujours autour du boss, taciturne et la langue bien pendue. Elle l’intimide un peu pour être honnête, alors la plupart du temps, elle l’évite.





Caractère




Personnalité :
+ Vive, débrouillarde, indépendante, drôle, rusée, ingénieuse, persévérante, intelligente, cartésienne, drôle
- Coeur d’artichaut, immature, bipolaire, déloyale, égoïste, peureuse, fuyarde, peu sociable, anxieuse, impulsive

Tempérament habituel : Joyeux ou énergique, un peu trop « extra », rieur. Une pile électrique.
Comportement avec inconnus : Très démonstrative, énergique, mais en vérité totalement perdue et un peu mal à l’aise si on creuse.
Comportement avec proche : Hyper affectueuse, émotive, jalouse et peur d’être quittée.
Goût :
Aime : la musique / l’informatique / les écrans / la pénombre / les étoiles / l’astrophysique / le bleu / les armes à feu / la ville / la reconnaissance / danser
N’aime pas : le silence / la campagne / être « inconnue », même sous pseudonyme / l’absence de données sur une personne / les interrogatoires / le système scolaire
Hobbies : L’informatique / Monter des ordinateurs / Craquer des pare-feu, voler des données / Inventer de nouveaux virus / Cuisiner (et souvent échouer) / L’astrophysique
Ambitions/But : Elle voulait devenir astronaute ou astrophysicienne et étudier l’espace. Depuis qu’elle a ce job et qu’elle est partie, elle ne sait plus. Trouver un emploi plus stable peut-être. Et l’amour.
Peurs : Ne pas être comprise par les autres, ne jamais s’intégrer / Qu’on viole ses données et sa vie personnelle / Le silence
Secrets : Son identité ; on la connait comme « Nolween » à l’extérieur, et « K.ing » sur le net. Les deux ne doivent jamais pouvoir être liés.
Echecs : Elle a fini par succomber au monde de l’ombre pour gagner sa vie. Paradoxalement, c’est aussi sa plus grande réussite.
Réputation : Dans la vie réelle, elle ne connait presque personne et n’a pas d’amis, étant surprotégée par ses collègues. Sur internet, elle est célèbre parmi les particuliers ou mercenaires qui font souvent appel à elle pour retrouver des gens / leur soutirer des fonds / trouver une information susceptible de les détruire, ou même protéger leurs propres données. On la dit fiable et efficace dans son travail, et surtout intraçable : cela compense le fait qu’elle est excessivement chère.


Physique




Joué par : Billie Eilish
Taille : 1m61
Poids : 55 kg
Type anthropologique : Caucasien
Couleur de peau : Blanche, très peu exposée au soleil. Quelques grains de beauté sur les bras et dans le dos.
Cheveux : Blonds et raides, longs jusqu’au milieu du dos et souvent attachés en une natte posée sur l’épaule.
Yeux : De grands yeux ronds et curieux, d’un bleu perçant, un regard un étrange, souvent assez fixe et presque absent.
Visage : Ovale, mâchoire en V. Quelque chose d’encore un peu enfantin.
Nez : Droit, légèrement retroussé.
Lèvres : Pleines, assez pulpeuses.
Voix : Accent américain dont elle n’arrive pas à se défaire. Rire un peu haut perché, à la limite de l’hystérique parfois.
Expression naturelle : Curieuse, observatrice, un peu boudeuse. Lorsqu’elle est seule son visage est parfaitement neutre.
Silhouette : En H, pas beaucoup de formes.
Musculature : Aucune.
Démarche : Un peu trainante, un peu incertaine, le dos légèrement courbé.
Signes distinctifs : Aucune cicatrice ni tatouages.
Santé :
- Bon état de santé physique, même si déficience en calcium.
- Sociopathie légère (incapacité à comprendre certaines émotions et le fait que certains comportement puissent être considérés comme « problématiques »)
- Troubles de l’anxiété liés à son environnement de travail
- PTSD non soignée suite à la mort de son frère
Style vestimentaire : Pas de maquillage, des vêtements souvent assez larges et confortables (souvent estampillés « Nasa »), de grosses bottes ou baskets, des imperméables fluos un peu horribles (assez conforme à la mode de son âge)
Comment il se trouve ? Elle a pas mal de complexes, son nez, la forme de ses lèvres, de sa taille, de ses pieds qu’elle trouve trop grands…
Comment le trouve les autres ? Une jeune femme qui fait encore assez adolescente, jolie peut-être, mais un peu étrange.
Autres : /

Apparence alternative ? Le symbole qui parfois apparaît sur certains ordinateurs / systèmes hackés et sous son contrôle est une couronne bleue à trois piques qui rappelle celle, emblématique, de Basquiat.

black pumpkin



Derrière l'écran
Pseudo : K.ing
Prénom : 010100111010100100101010101
Âge : 010101010101
Loisirs : 010101011000110111101010101001010010101
Fréquence de connexion : 24/24
Inventé ou Predef : Inventé
Commentaires : J’ai hacké ton système.
black pumpkin


Dernière édition par Nolween Pratt le Sam 16 Fév - 16:30, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Nolween Pratt

Nolween Pratt


Messages : 4
Point Rp : 13

0100101100101110011010010110111001100111  Empty
MessageSujet: Re: 0100101100101110011010010110111001100111    0100101100101110011010010110111001100111  EmptyMar 5 Fév - 21:57


Histoire




17h28.
Aéroport Charles de Gaulle, terminal 1.



Une gamine dort sur un banc devant les portes vitrées d’où sortent les voyageurs exténués. Son corps recroquevillé est à peine discernable dans l’épaisse parka verte refermée jusqu’au menton, et elle s’accroche à un sac de sport noir gardé en bandoulière dans son sommeil.

La gamine porte une capuche par dessus une casquette de sport blanche qui masque la plupart de ses traits. Elle est blonde et semble toute seule. Les taxis qui attendent devant la sortie échangent de temps à autre quelques regards déconcertés, incertains de l’attitude à adopter face à l’enfant.

Ça fait sept heures qu’elle est ici.



17h45.
Même aéroport. Terminal identique.



Un homme immense sort de la berline noire garée à deux cent mètres des portes vitrées.

Les phares de la voiture clignotent brièvement alors qu’il verrouille le véhicule, plongeant une main gantée dans la poche de son trench sombre pour en sortir une paire de lunettes aux verres noirs. Ses doigts glissent un instant sur ses mèches bouclées qu’il replace brièvement, puis sa barbe rousse, avant de se diriger d’un pas tranquille vers l’agitation plus loin, là où les taxis et les bus se pressent, et où les voyageurs déboussolés se marchent dessus.


17h50.
Un banc occupé du terminal 1.



Berlin a sorti une cigarette et fume paisiblement en observant la silhouette endormie de la gamine blonde sur le banc. Elle s’est avachie dans son sommeil et repose à moitié contre le métal froid, grelottant un peu. Il faut dire que c’est l’hiver et que sous cette parka elle ne semble pas particulièrement couverte. L’odeur de cigarette et le bruit des klaxons ne semblent rien faire contre l’épuisement de l’étrangère qui dort toujours d’un sommeil agité.

L’allemand soupire, posant une main sur son épaule puis glissant son index jusqu’au menton qu’il relève. On dirait encore une petite fille, et pourtant c’est elle qui a tenu en échec son dernier associé.

Sous le regard inquiet des quelques conducteurs qui restent à attendre leur prochain client, le géant s’incline vers elle pour la prendre dans ses bras, soulevant sans peine aucune le corps inerte et son sac un peu lourd. Ignorant les regards des étrangers abrutis par le décalage horaire, le prussien fait le chemin inverse pour retourner jusqu’au parking. Sur le passage, et devant les caméras de sécurité, il a bien prit soin de dissimuler le visage de l’humaine sous le tissu de son manteau.


2h39.
Munich, Allemagne.



Ils ont passé la frontière il y a trois heures et il a enfin garé la voiture aux abords du centre-ville, pas trop près des postes de police. Il faut dire que la voiture aux vitres fumées intrigue un peu et attire les regards. Le géant jette un coup d’oeil dans le rétroviseur, observant d’un regard calme la forme bâillonnée et restreinte à l’arrière du véhicule.

Non. Ce n’est pas le moment.


3h02.
Munich, Hotel Torbräu.



Les caméras ne fonctionnent plus dans l’entrée et les couloirs du petit hôtel depuis une demi-heure maintenant. Berlin a rejoint le dernier étage, portant sur l’épaule la forme de l’humaine attachée et terrorisée, bien éveillée désormais. Son pas égal résonne sourdement sur la moquette du couloir alors qu’il s’approche du numéro 39, glissant le badge sur la porte et l’ouvrant d’un mouvement sec du poignet.

Le géant dépose la fille sur le lit double situé près de la fenêtre aux rideaux tirés. La petite blonde n’arrive pas à se redresser, pieds et mains liés, et sanglote en le voyant sortir un couteau militaire de la poche de son pantalon. Fermant résolument ses grands yeux d’un bleu troublé par la crainte lorsque la lame s’approche d’elle.

Berlin : Je t’égorgerai si tu cries.

Elle déglutit, acquiesçant en tremblant avant de se mordre la lèvre jusqu’au sang lorsqu’elle sent le métal froid effleurer ses poignets. La lame tranche sèchement le collier de serrage qui enserrait ses bras, puis elle sent les mains immenses de son ravisseur toucher son visage, ses lèvres, glissant jusqu’à l’arrière de son crâne pour retirer le bâillon.

L’adolescente trouve enfin le courage d’ouvrir les yeux lorsqu’il s’éloigne, les écarquillant lorsqu’elle constate que le rouquin a retiré son propre manteau et s’apprête à faire de même avec sa chemise.


Elle se met à hurler.


3h05.
Chambre 39.



Le corps tremble, agité de spasmes irréguliers alors que le sang rouge de la jeune fille trempe les draps et le matelas, imbibant le matériau doux et embaumant la pièce exigüe.

Berlin : Je t’avais dit de ne pas crier.

Il essuie la lame trempée de sang sur la jambe de son pantalon souillé, son regard bleu restant porté sur le corps agonisant qui tombe au sol. Du sang coule de sa bouche et de son nez, et ses cheveux blonds comme ceux d’un ancien fantôme sont désormais souillés de rouge.

Il sourit.

Berlin : Bien. On reprend ?


3h15.
Chambre 39.



La gamine tremble de tous ses membres, assise sur le lit, ses mains résolument portées à sa propre gorge qu’elle presse comme si elle pouvait encore sentir son propre sang s’échapper de sa carotide.

Elle pleure mais ne crie plus, la gorge trop nouée pour prononcer le moindre mot.

Devant elle, l’allemand s’est changé pour enfiler un t-shirt sombre et une paire de jeans épargnés par le sang. Il est assis sur l’unique fauteuil de la pièce, l’observant en silence, le regard carnassier teinté d’une pointe d’amusement.

Berlin : Tu seras sage maintenant ?

Elle acquiesce.

Berlin : Gentille fille. Tu vois, je fais un effort sur mon anglais. Rien que pour toi.

C’est vrai qu’elle avait eu du mal à le comprendre, lors de leurs premiers échanges au téléphone. Maintenant elle espère ne jamais l’avoir rencontré. Et n’avoir jamais prit l’avion.

Berlin : Pour commencer tu vas te changer. Et puis tu me donneras tous tes papiers et on les brûlera ensemble.

Elle hoche la tête mais ne bouge pas. Sanglotant en silence, totalement tétanisée.

Berlin : Maintenant.

Le changement de ton est brusque. L’ordre claque comme une gifle, la faisant sursauter, et puis la jeune fille essaye de se relever en tremblant, les yeux écarquillés sous l’horreur lorsqu’elle réalise qu’elle marche dans son propre sang. Elle n’arrive plus à bouger ou faire le moindre pas. Devant elle, le rouquin pousse un soupir, se redressant avant de s’approcher.

Elle pleure lorsqu’elle sent ses mains sur sa taille, la maintenant droite.

Berlin : Besoin d’aide ?

Les tremblements de son corps s’accentuent lorsque le criminel souffle un air chaud à son oreille, son rire rauque lui écorchant les tympans. L’adolescente traîne des pieds, manquant de s’écrouler dans le sang encore chaud si ce n’était la prise de l’allemand qui la retenait de tomber. Ses larmes roulent le long de ses joues, s’échouant dans le rouge sans s’y mêler.

Berlin : Ne t’inquiète pas. Je ne viole pas les petites filles. Ou bien rarement.

Il rit.

Elle manque de s’évanouir.


3h45.
Chambre 39.



Berlin : Ne bouge pas.

Elle baisse le visage, grelotant malgré le fait que la température de la salle de bain ne commence à former une buée dense sur la vitre où elle peut à peine distinguer son corps qu’il rhabille. Une jambe après l’autre, lentement, puis les mains du criminel remontent jusqu’à sa taille, tirant le tissu élastique d’un vêtement de sport qui ne lui appartient pas. Puis vient le tour des bras, de sa tête aux cheveux ruisselants, et c’est un t-shirt un peu large qui vient tomber sur sa poitrine. L’allemand est étrangement patient, ses gestes rôdés comme s’il avait fait cela toute sa vie. Une fois qu’elle est couverte, Berlin ouvre la porte de la pièce au carrelage blanc pour l'entraîner de nouveau au dehors, la soulevant dans ses bras pour lui éviter de marcher dans le sang et souiller à nouveau ses pieds.

Après l’avoir déposée sur le fauteuil qu’il occupait il y a une demi-heure de cela, le géant se détourne de l’américaine, commençant à réunir toutes ses affaires personnelles et vider lui-même son sac, réunissant ses habits, les vêtements tâchés de sang, la parka, ses chaussures, en un tas sur le sol. Une brève inspection lui permet de trouver ses papiers d’identité, et il les pose sur le haut de la pile.

Un haussement de sourcils moqueur à la vue des étoiles fluorescentes qui tapissent le fond du sac, et de l’ourson en costume de cosmonaute, dans la poche duquel une photographie est glissée. Il s’en saisit comme du reste, prêt à le jeter négligemment dans le sang, avant de s’interrompre à l’entente d’une voix cassée. Ses premiers mots depuis l’enlèvement.

La gamine : …. pas ça…
Berlin  : Tu ne peux laisser aucune trace.
La gamine : Je t’en prie….

Elle ressemble vraiment à une enfant, comme ça. Tremblante et suppliante, les larmes coulant sur ses joues encore un peu rondes et le regard rivé vers cette peluche produite en série. Le criminel l’observe un instant, presque fasciné par cette détresse, avant de soupirer et laisser le jouet tomber à ses propres pieds. Bientôt suivi du sac et du reste de son contenant. Ne reste sur le lit qu’un ordinateur et son chargeur, un disque dur compact.

Berlin : Tu me remercieras plus tard.

Le sol s’enflamme à ses pieds, consumant rapidement tous les composants échoués à terre. Les pages du passeport flétrissent, se désintégrant sous la chaleur suffocante alors que les habits s’enflamment et puis fondent ou disparaissent, l’odeur du sang qui brûle emplissant les poumons de l’adolescente. Elle se met à tousser, les yeux écarquillés par l’horreur.

Pourtant elle ne crie plus, désormais.


4h03.
Chambre 39.



Il finit de changer les draps, tapant un peu les coussins et finissant de remettre de l’ordre dans la pièce. Elle n’a pas bougé depuis que le feu a cessé, emportant tout ce qu’elle possédait, le sang sur le sol aussi. C’est comme si rien n’était arrivé. Même le sang sur le matelas a disparu.

Pourtant elle porte toujours ses mains à sa gorge, terrifiée à l’idée que cette dernière ne se remette à saigner si elle lâche prise.

Berlin : J’ai ta nouvelle identité. A partir de maintenant tu ne répondra qu’à ce nom-là.

Le psychopathe sort un nouveau passeport de la poche de son pantalon, venant le lui tendre, puis le déposer sur ses genoux face au manque de réaction de la gamine. Cette dernière fixe sa propre photographie imprimée sur le papier, et puis ce nom qui n’est pas le sien.

Berlin : On va te chercher, du moins les premiers temps. En attendant que ça se calme, tu ne peux pas sortir et trop te montrer. Tu resteras à l’intérieur.

Elle redresse le regard vers lui. Une lueur de panique montant dans ses iris à ses mots. Comme un animal sauvage venant de se jeter dans une cage.

Berlin : J’ai deux billets pour Helsinki. On part dans dix heures. Si tu fais la moindre connerie à l’aéroport…

Il ne finit pas sa phrase. Lui offrant seulement un sourire tranquille, alors que la lame dentelée voltige entre ses doigts pour finalement se planter dans le sol aux relents de brûlé.

Elle se recroqueville un peu plus sur elle-même. Fermant les yeux lorsqu’elle le voit s’approcher, le géant se penchant sur elle, replaçant une mèche trempée derrière son oreille. Son souffle trop chaud à l’odeur de cendre lui brûle le visage lorsqu’il murmure.

Berlin : Bonne nuit, Paris.


14h34.
Aéroport Franz-Josef-Strauss, Munich.



Elle observe les gens au travers des verres sombres des lunettes un peu trop denses posées sur son nez, sa casquette masquant le reste de ses traits soucieux. Par réflexe, l’adolescente resserre l’écharpe autour de son cou, enfouissant son nez dans le tissu rêche, cadeau de l’allemand.

Les contrôles d’identité se sont déroulés sans problèmes. Elle appréhendait le moment des portiques de sécurité, mais il semblerait que ces derniers n’aient rien détecté d'inhabituel.

Elle avait espéré durant tout le trajet que ces derniers sonnent.
Qu’on isole Berlin, qu’on l’emmène elle. Pouvoir partir.

Mais non. La promesse faite à ce pseudonyme sur un écran grésillant était beaucoup plus tenace que sa propre volonté. Elle ne pouvait plus rien y faire désormais. Lui avait parfaitement tenu sa part du marché, quand on y repensait bien. C’était ce qu’il n’arrêtait pas de répéter.

Il n’y a qu’un problème, et c’est elle.

Paris : ….. où on va ?....
Berlin : Quelque part où tu seras en sécurité pour les premiers temps.

Elle serre les poings dans les poches de la veste trop large, se retenant de pleurer. Elle ne peut pas partir, plus maintenant. Le géant porte à son bras la sacoche contenant ses dernières possessions. Elle n’a pas d’argent. Ni même ses faux papiers sur elle.

En plus elle ne parle pas un mot d’allemand.


22h36.
Un pavillon près de Medvastö, Finlande.



Elle regarde le paysage défiler par la fenêtre, assise sur le siège passager et enfonçant un peu plus la casquette sur son crâne, par réflexe. La circulation n’est pas très dense depuis qu’ils ont quitté Helsinki, mais elle a toujours peur qu’un automobiliste passant dans le sens inverse la reconnaisse.

L’adolescente observe les panneaux aux noms imprononçables, sans comprendre le moindre mot ou nom de ville inscrit dessus. Sa mémoire photographique retenant pourtant quelques caractères, les plus récurrents. Mais peut-être pas assez pour espérer pouvoir partir facilement d’ici.


Il fait si froid ici. Ce n’est pas la même chose que son Texas natal. Rien dans le paysage, dans la façon de parler des gens, que ce soit la langue ou l’attitude, ne lui rappelle chez elle. Rien n’est familier. Elle est sur une autre planète ; prisonnière.

Pourtant. Ce n’est pas ce qu’elle voulait ?
Fuir la routine ?

...peut-être que le changement est un peu radical…


12h34.
Un mois plus tard.
Un pavillon près de Medvastö, Finlande.



Stockholm : Tu as mangé aujourd’hui ?
Paris : ….. pas eu le temps…

La tête blonde ne se détourne pas de l’écran d’ordinateur, ses doigts pianotant frénétiquement sur le clavier. Devant ses yeux, des lignes de code s’enchaînent, une série de données impossibles à décrypter. Sauf pour elle.

Paris : Je peux avoir du café ?
Stockholm : Il faut que tu manges quelque chose.
Paris : Plus tard….
Stockholm : Je suis pas ta baby-sitter.

L’homme reste dans son dos, son regard sombre et expressif l’observant un moment avec sévérité. Une pointe d’agacement également. La gamine ne réagit pas plus, captivée par les abstractions qui défilent à toute allure. Comprenant manifestement quelque chose dans ce fatras de code.

Il ne dit rien. Se détournant finalement de la gamine pour rejoindre l’autre bout du salon et achever sa lecture. L’enfant partira de toute façon bien assez tôt, dans un mois ou deux. Berlin compte l’emmener avec lui en Angleterre. Il ne sait pas pourquoi. Mais cela n’a pas d’importance.


Devant lui, l’adolescente regarde fixement l’écran pour s’empêcher de trembler.

black pumpkin


Dernière édition par Nolween Pratt le Sam 16 Fév - 16:26, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Nolween Pratt

Nolween Pratt


Messages : 4
Point Rp : 13

0100101100101110011010010110111001100111  Empty
MessageSujet: Re: 0100101100101110011010010110111001100111    0100101100101110011010010110111001100111  EmptyMar 5 Fév - 21:57


Berlin
Premier patron
C'est un fou dangereux Berlin, le genre à tenir chaque promesse et égorger un enfant s'il y trouve le moindre intérêt. Il est fou, instable aussi, et pourtant il est foutrement intelligent et doué dans son milieu. Personne ne l'a jamais attrapé, elle n'a trouvé que peu d'infos sur lui sur le net et il n'existe dans aucune base de données. Ce type c'est un fantôme, le genre qu'elle ne peut pas saisir, et ça la terrifie.
black pumpkin



Alistair Adhams
Patron
Lui, il est moins dangereux que Berlin, ou au moins il lui fait un peu moins peur. Il lui a donné un job stable et un appartement quand ils sont arrivés à Londres, la libérant un peu de l'emprise de Berlin. Pourtant c'est stressant de travailler pour lui, il faut dire que son entourage n'est pas très net et que beaucoup de choses graves se déroulent dans son dos sans qu'elle n'en ait connaissance.
black pumpkin



Emil Laine
Collègue
Emil c'est un fou, il est peut-être même plus fou que Berlin à bien y penser. Il a aussi trop de sang-froid et une intelligence différente de la sienne, le genre qui la dépasse. Il est l'un des rares à comprendre un peu ce qu'elle bricole sur son clavier, l'un des rares aussi sur lesquels elle n'a pas osé faire de recherches de peur de ses représailles. Elle sait ce dont il est capable, elle l'a déjà vu à l'oeuvre, alors en sa présence elle se tient tranquille.
black pumpkin



Stockholm
Employé de Berlin
Un type un peu bizarre, un peu inquiétant aussi, qui a veillé sur elle à ses débuts en Europe. Il obéit à Berlin, pourtant il n'a pas la stupidité des simples sbires. Sur ce type, elle n'a rien trouvé. C'est un fantôme, comme l'homme auquel il ressemble tellement.
black pumpkin



Helsinki
Employé de Berlin
Le frère jumeau de Stockholm. Elle est incapable de les différencier, mais il est plus calme, cet homme là, et lui fait un peu moins peur. Sur lui, elle a trouvé quelques trucs, des articles, des traces sur le net, mais pas grand chose de personnel. Elle sait qu'il est lié au fou mais il a l'air doux pourtant, elle se demande ce qu'un type comme lui fait dans ce milieu.
black pumpkin



Marek Saint-Clair
Sorcier
Pas un homme qu'elle apprécie, et la réciproque est la même. Saint-Clair c'est le genre snob, un peu hautain, et puis il est bizarre et parle à ses animaux comme s'ils étaient humains. Elle, ça lui fout les jetons, du coup elle l'évite. Il a placé quelque chose sur son esprit à la demande d'Alistair, un sceau, pour que personne ne puisse avoir accès à la mine d'informations qu'elle recèle.
black pumpkin




Chimène
Connaissance du boss
Une femme un peu étrange qu'elle n'a vu que quelques fois. Elle l'intimide, avec sa grande gueule et ses grands airs, et elle semble être la seule à traiter familièrement Alistair. Elle se demande quel lien uni ces deux personnes si différentes.
black pumpkin



Amsterdam
Connaissance
Elle ne l'a jamais rencontrée, mais c'est une enquêtrice, comme elle, même si cette dernière ne fait que du terrain. De temps à autre elles se contactent pour obtenir des informations. Elle aurait un lien avec Berlin, mais au vue des pseudonymes dont ils s'affublent, ce n'est pas si étonnant.
black pumpkin




Béatrice Malkovich
Cliente et informatrice
Elle a été contactée par Mlle Malkovich il y a quelques années, pour une affaire qui lui laisse encore une ombre dans le regard lorsqu'elle y pense. Elle a contracté une lourde dette envers cette femme, le genre qui vous lie pour la vie si vous n'y faites pas attention. Pourtant pour le moment elle prend un peu ça à la légère, après tout Béatrice n'est pas violente et l'aide volontiers dans leurs échanges.
black pumpkin



Nom du Perso
Lien avec le personnage
Ici la relation que vous entretenez avec ce personnage, comment vous l'avez rencontrer. etc
black pumpkin


Dernière édition par Nolween Pratt le Sam 16 Fév - 17:04, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Nolween Pratt

Nolween Pratt


Messages : 4
Point Rp : 13

0100101100101110011010010110111001100111  Empty
MessageSujet: Re: 0100101100101110011010010110111001100111    0100101100101110011010010110111001100111  EmptyMar 5 Fév - 21:58


Les Aventures




••• Titre+lien du rp | Participants + liens vers leur profil | Mois (time line) | Nature du rp
Résumé de votre rp et des enjeux qu'il a apporté

••• Titre+lien du rp | Participants + liens vers leur profil | Mois (time line) | Nature du rp
Résumé de votre rp et des enjeux qu'il a apporté

••• Titre+lien du rp | Participants + liens vers leur profil | Mois (time line) | Nature du rp
Résumé de votre rp et des enjeux qu'il a apporté

black pumpkin
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





0100101100101110011010010110111001100111  Empty
MessageSujet: Re: 0100101100101110011010010110111001100111    0100101100101110011010010110111001100111  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
0100101100101110011010010110111001100111
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Fall TEST :: We are Fallen :: Présentations des Héros :: Incomplètes-
Sauter vers: